30 mai, 2006

Het Laatste Niews 27&28-05-2006


Article par Joost Vandenbroele dans le cahier "Regio" du "Het Laatste Niews" du 27&28-05-2006

Libellés :

Avenue Louise -> Sablon -> Anneessens -> Rogier 28-05-2006

Coucou nous écrit:
"Et oui, comme vous pouvez le constater, ce fût une journée assez productive. Enfin le soleil de retour, ça nous a motivé à bouger nos fesses (et éliminer les toxines de la veille) pour une action pure « guerilla ». On part à trois: Frefre, Sam et Coucou.
Au départ, l'idée était de se focaliser sur l'avenue Louise afin de faire le lien avec la ceinture, mais les endroits où planter n'étant pas nombreux, Sam a eu la bonne idée de nous lancer sur le centre.

Le boss (pour qui tu bosses?) nous rejoint à hauteur du Sablon. Bref, on peut commencer.
Le boulevard Anspach est, pour notre plus grand bonheur, rempli de bacs à fleurs et plantes du début à la fin. On n'était pas trop de quatre!
Au passage, les gens étaient curieux, nous demandaient ce qu'on plantait. Les plus enthousiastes étaient les sans-abris à hauteur de la bourse. Des policiers se sont arrêté et on même pris quelques graines! Mais on pense que c'est plutôt pour faire une petite analyse labo, c'est de bonne guerre...

Pour ma part, j'ai croisé une des personnes qui s'occupe de l'entretien des fleurs et il était plutôt positif. Il a dit qu'il préviendrait ses collègues de laisser pousser les tournesols.
Bref, tout le monde était content! Rendez-vous en août en terrasse pour profiter de la vue;-)

La promenade des tournesols:

Comme nos bons guerilleros le savent, j'aime faire des formes en plantant. S'il vous vient l'envie de planter aussi, amusez-vous: des ronds, des croix, des coeurs, courbes et tangeante, formes symétriques,... Vous pouvez-même écrire votre nom. Moi, ça m'éclate.
Sur cette idée, il m'en est venue une autre: faire des flèches. Les promeneurs n'auraient plus qu'à les suivre pour faire la promenade des tournesols. A méditer pour l'année prochaine...

PS: Ne laissez jamais un tournesol seul.
"

Boulevard Emile Jacqmain Boulevard Emile Jacqmain Boulevard Emile Jacqmain Boulevard Emile Jacqmain Boulevard Anspach Boulevard Anspach Boulevard Anspach Boulevard Anspach Boulevard Anspach Les mains qui plantent...

29 mai, 2006

Porte de Namur -> Porte de Halles 25-05-2006

"Quand c'est férié, on ne fé rien". C'est faux, c'est faux. ;-)

On s'est fixé rendez-vous à 14h, comme les dernières fois, porte de Namur, pour terminer ce que l'on avait commencé le weekend dernier. Et on s'est bien sûr fait tremper sur le chemin... temps pourri du mois mai qui se prolonge.

Motivés, bravants les éléments, DJ Coucou et moi-même, on s'est lancé sur un côté du boulevard en direction de Louise. (L'autre côté avait été fait plus tôt par Miser S.) Heureusement, la pluie s'est arrêtée rapidement. Sinon, elle aurait eu raison de notre motivation.

Entre Louise et Hotel des Monnaies, Beu et Lo nous on rejoint. Ca nous a remis un coup de pouce et a permis d'accélérer le mouvement jusqu'à la porte de Halles. A partir de là, on s'est baladé dans les rues jusqu'au Parvis de Saint-Gilles.

Rien à signaler, si ce n'est que, toutes les 10 minutes, une voiture de police passait à côté de nous sans s'arrêter. Je n'en ai jamais vu autant que ce jour-là. Y avait-il une réunion secrète de l'OTAN? Je ne sais pas.

Porte de Namur -> Porte de Halles Porte de Namur -> Porte de Halles Porte de Namur -> Porte de Halles Porte de Namur -> Porte de Halles La main qui tue Porte de Namur -> Porte de Halles Porte de Namur -> Porte de Halles Porte de Namur -> Porte de Halles Porte de Namur -> Porte de Halles Arbre à poubelle

28 mai, 2006

De Morgen 24-05-2006

Un petit article assez sympathique à propos de Brussels Farmer est apparu dans l'édition du journal "De Morgen", ce mercredi.

"We moeten ons zelfs inhouden om het niet van de daken te schreeuwen, zo mooi vinden we het. (...)" Astrid Wittebolle
De Morgen - Site van de dag

Libellés :

23 mai, 2006

Echos

Mister T et son ange, présents ce dimanche sur la petite ceinture, ont continué de planter en rentrant chez eux. Ils m'ont envoyé un petit message pour me signaler que des graines de tournesols avaient trouvé un terrain propice rue Franz Merjay. Yeah!

Et Mister S (the best bad player of the world), planteur hyperactif de cette même cession dominicale, m'a envoyé ce petit message:
"Ola man!

Juste pour te dire que J'ai été au cinoche hier soir et suis arrivé 45min en retard..du coup j'ai planté de Louise à porte de Namur! seulement du côté du cinéma..Tous les petits box qui passaient par là...
"

Woooaaaa. J'adore. Continuez de m'envoyer vos petites ou grosses expériences de plantage et je les enregistre sur ce blog.

Porte de Namur -> Madou 21-05-2006

Comparé à la veille, le temps était idéal. Pas de soleil, ciel couvert, mais température agréable. Et les amis étaient au rendez-vous. Bizarrement, le samedi soir avait du être chaud pour tout le monde. Les visages annonçaient des descentes difficiles de surdoses d'alcool.

On a donc démarré à 10, sac de graines improvisé dans une main. Et dans l'autre, tournevis, pinceaux et autres outils-dont-je-ne-connais-pas-le-nom pour faire des petits trous. On s'est d'abord séparé en 2 groupes pour assurer la plantation des 2 côtés du boulevard. Mais ce fût de courte durée puisqu'on s'est regroupé au carrefour suivant. Les lieux de plantation étaient plutôt parsemés et disponibles sur un seul côté du boulevard. Et puis, tous en groupe, c'était plus drôle.

La tête dans les bacs à plantes, on est arrivé sans trop s'en rendre compte à hauteur de l'ambassade américaine (située l'autre côté du boulevard). Et on s'est vite aperçu que notre petit manège faisait de l'effet. Les gardiens ont commencé à s'exciter de loin, à prendre des notes (je me demande quoi d'ailleurs), sans nous lacher une seconde du regard. Ils allaient et venaient, l'un d'eux restant toujours à notre hauteur, parlaient dans leurs talkie-walkie. Bref, un cinéma un peu surréaliste. Comme on n'était pas là pour provoquer et qu'on voyait bien que ça commençait à s'agiter sérieusement de l'autre côté, on a décidé d'abandonner le terrain et de reprendre la plantation un carrefour plus loin. Histoire d'être hors de vue et faire tomber la température.

Mais le mal était fait. De loin, on a pu voir un combi débarquer sur le boulevard et faire des ronds au pas d'homme à l'endroit que l'on venait de quitter. Un quart d'heure plus tard, ils nous avaient retrouvé, la tête toujours dans les bandes de terre, pas très loin du carrefour Madou.

Pendant 5 secondes, on s'est cru dans une opération anti-émeute. Notre groupe s'était divisé un peu avant pour couvrir différentes partie du boulevard. On était donc 4, sagement accroupis sur une bande de terre, quand le combi s'est arrêté à notre hauteur. Comme un seul homme, une dizaine de policiers sont descendus de la camionette, et nous ont tout de suite interpellé sèchement par "- qu'est-ce que vous faites?". "- On plante des tournesols.", a répondu Gé en montrant le sachet de graines... (Blanc) Ils étaient calmés. Interloqués. Après un silence embarrassant, le chef s'est avancé pour nous demander si on avait l'autorisation de le faire. Evidemment, non, on n'a pas de papier du bourgmestre, mais par contre, l'IBGE encourage, sur son site, à planter dans Bruxelles.

Extrait du site: "Le maillage [vert] n’est pas réservé aux seuls pouvoirs publics. Chaque citoyen peut y participer à sa manière : verduriser façades et toitures, planter des arbres dans les jardins,… sont autant de petites actions pouvant contribuer à établir des « relais » pour la biodiversité."

Coup de fil du chef à son chef, pas convaincu de nos arguments. On est prié d'arrêter et de dégager. J'ai alors proposé quelques graines aux policiers, pour le jardin de la caserne, mais ils ont refusé (ils n'ont pas de jardin). Par contre, ils voulaient bien nous donner des chocolats (véridique). Mais j'ai pas voulu parce qu'on m'a toujours dit de ne pas accepter des bonbons des inconnus, il y a de la drogue dedans et après tu peux mourir ou être dépendant.

On a rejoint le reste du groupe, 100 mètres plus loin, qui plantait toujours. J'ai pas compris comment les policiers sont passés à côté sans les voir. Et on a cherché un café (un dimanche aprèm, c'est galère) pour terminer l'après-midi en beauté.

Porte de Namur -> Madou Porte de Namur -> Madou Porte de Namur -> Madou Porte de Namur -> Madou Porte de Namur -> Madou Porte de Namur -> Madou

22 mai, 2006

Météo free jazz 20-05-2006

Ce samedi, on avait organisé un petit rendez-vous avec des amis pour faire une partie de la petite ceinture. Au réveil, grêle, pluie, vent, éclaircie (façon de parler), pluie, grêle, etc... Woaaaa vive la Belgique... Un 20 mai, faut le faire...

Heureusement, à 13h pile, grand beau... Soleil. Je me dirige donc, heureux et confiant, à pied, vers le lieu de rendez-vous... (je transpire presque) Et à 14h pile, l'heure pile du rendez-vous, boum, tempête sur la porte de Namur et les environs... Raaah... Frigorifié en 30 secondes.Les parapluies volent sur la chaussée. Tout le monde aux abris. J'ai quand même attendu les amis... Miss Frrr est arrivée trempée 20 minutes plus tard (quelle courageuse ;-) )... Les autres ont bien fait de rester chez eux... :-) On est donc allé boire un thé au chaud.

Miss A et miss M sont passées plus tard nous voir au café (au cas où il nous restait un peu de motivation pour la plantation)... mais sur ce coup-là, on était plutôt refroidi. On remet ça demain... (et on prie pour qu'il fasse plus comme ça jusqu'en octobre)

13 mai, 2006

C'est l'hymne de nos campagnes...

Pendant les dernières séances de plantation avec les amis, certains ont fredonné tout naturellement: "Savez-vous planter des choux, à la mode, à la mode...." Dans notre cas, c'est plutôt des choux jaunes, comme on aime à dire.

De mon côté, je fredonne naturellement plutôt ceci:
"(...)
Et les mans faut faire la part des choses
Il est grand temps de faire une pause
De troquer cette vie morose
Contre le parfum d'une rose

C'est l'hymne de nos campagnes
De nos rivières, de nos montagnes
De la vie man, du monde animal
Crie-le bien fort, use tes cordes vocales!

(...)

Peut-être que je parle pour ne rien dire
Que quand tu m'écoutes tu as envie de rire
Mais si le béton est ton avenir
Dis-toi que c'est la forêt qui fait que tu respires
J'aimerais pour tous les animaux
Que tu captes le message de mes mots
Car un lopin de terre, une tige de roseau
Servira la croissance de tes marmots !"

C'est tiré de "l'hymne de nos campagnes" du groupe Tryo... (et je viens de me rendre compte que ça a presque 10 ans...)

11 mai, 2006

Manifesto

Voor Nederlandstalige versie zie onderaan.


Brussels-farmer Manifesto
Plantation sauvage de tournesols à Bruxelles
(Guerilla tournesol)


1. Le tournesol est une plante bénéfique. Elle ne consomme pas beaucoup de ressources (peu d'eau et n'épuise pas le sol). Les produits dérivés sont consommables par l'homme et reconnus pour leurs bienfaits diététiques. L'huile qu'on en extrait peut servir également directement en tant que biocarburant. La fleur, de couleur jaune, constamment tournée vers le soleil, dégage un sentiment positif.

2. Les villes sont envahies pas les voitures produisant des gaz polluants et nocifs pour la santé. L'utilisation d'huile de tournesols dans les moteurs réduit l'émission de ces gaz nocifs.

3. Les villes sont grises et les petits coins de terre apparents servent principalement de crottoir pour chiens. Le tournesol apporte sa couleur chaude et naturelle à cet environement et redonne vie à ces cimetières pour excréments canins.

4. Les habitants des villes souffrent régulièrement de stress et d'isolement. L'acte de planter est un geste simple, exécuté lentement, qui invite à la détente. Cette action suscite également l'intérêt des passants et engage à la conversation.

5. La plantation de tournesol ne nécessite aucune connaissance ou matériel particulier. Un enfant de 7 ou 77 ans y arrive sans peine.

6. Le prix des graines est modique (une centaine de graines pour 1€). Une seule fleur, arrivée à maturité, produit une centaine de graines.

7. Cultivé par les amérindiens, le tournesol se retrouve aujourd'hui sur tous les continents. Sa plantation sauvage en milieu urbain peut donc se pratiquer dans toutes les villes/capitales du monde au climat tempéré.

Brussels-farmer (guerilla tournesol) n'est pas une organisation, ni une association. C'est un acte citoyen, réalisé individuellement ou en groupe, ayant pour but le fleurissement des espaces publiques, la promotion des énergies vertes sous une forme originale et l'amélioration de sa propre qualité de vie. Tout citoyen est invité à améliorer, récupérer, transformer et/ou adapter cette démarche selon ses propres convictions.





Brussels-farmer Manifesto
"Wild planting van zonnebloemen te Brussel"
(Zonnebloem guerilla)


1. De zonnebloem is een milieuvriendelijke plant. Ze gebruikt weinig grondstoffen en bijna geen water. De afgeleide produkten dienen voor de mens en zijn erkend als dietetisch. De olie die men ervan aftrekt kan ook rechtstreeks als biologisch brandstof worden gebruikt. De bloem heeft een gele kleur en keert zich constant naar de zon toe en geeft een positief gevoel.

2. De steden worden overspoeld met wagens die met hun uitlaatgassen de lucht vervuilen en die schadelijk zijn voor de gezondheid. Het gebruik van zonnebloem olie verlaagt het uitlaten van schadelijke gas.

3. Onze steden zien er grijs uit en de kleine hoekjes dienen meestal als afval-voetpaden voor honden. De zonnebloem brengt zijn natuurlijke en warme kleur aan het milieu en brengt leven in de kerkhoven van hondenafval.

4. Vele stadsbewoners lijden aan stress en eenzaamheid. De aktie tot planten is een simpele gebaar die men langzaam uitvoert en die tot ontspanning brengt. Deze aktie interpelleert ook de voorbijganger en nodigt hem uit tot gesprek en gedachten wisseling.

5. Het planten van zonnebloemen vergt geen kennis of speciale uitrusting. Kinderen van 7 tot en met 77 jaar kunnen dit gemakkelijk.

6. De kostprijs voor de zaden is zo goed als nieks (een honderdtal zaden voor amper 1€). En een zonnebloem zal u een honderdtal zaden opbrengen.

7. Gekweekd door de indiase amerikanen vind men de zonnebloem tegenwoordig over alle werelddelen. De wilde planting in het milieu van de meeste steden kan dus gebeuren overal in de wereld.


Brussels Farmer
(zonnebloem guerilla) is niet een organisatie noch een vereniging. Het is een burgerlijke akte, in groep of individueel, met als doel de openbare ruimtes in de bloemen te zetten, de promotie van de groene energiën onder een originele vorm en het verbeteren van het kwaliteitsleven. Iedere burger wordt daarop uitgenodigd om deze geste volgens zijn eigen overtuigingen toe te passen, te verbeteren en of te recupereren.

08 mai, 2006

Prison de Saint-Gilles 07-05-2006

Dimanche, fin d'après-midi. Un belge, un franco-belge, une immigrée française et une parisienne en weekend à Bruxelles décident de se retrouver pour planter des fleurs. Prétexte original pour passer un bon moment ensemble.

A priori, on aurait pu faire la chaussée d'Alsemberg, fort empruntée et donc, bien visible, mais comme pour beaucoup de rues, les pieds des arbres servent surtout une à deux fois par semaine comme espace détente pour sacs poubelles en attente du camion qui viendra les sauver.
Et "comme je ne regarde jamais où je pose mon sac", les jeunes pousses pourraient se retrouver écrasée de manière hebdomadaire et donc, peu profitable à une croissance saine.

On s'est donc rabattu sur la prison de Saint-Gilles et finalement, c'est peut-être même mieux. La rue est plus calme, merci la prison, et ses habitants ont l'air plus respectueux des pieds des arbres. L'avenue Ducpetiaux, depuis Albert jusque Waterloo, a donc reçu son lot de graines de tournesol. La petite place Antoine Delporte n'a pas été épargnée.

C'est aussi le premier endroit que je vois où la commune entoure les arbres d'une "barrière", dont je me demande quel en est l'utilité. C'est tout neuf en plus. J'hésite avec un porte vélo. J'espère que ce n'est pas un repose-sac.

La rue de Savoie faisait partie de notre plan de bataille, mais c'était préjuger de nos forces. On s'est contenté de se poser en terrasse du Moeder Lambiek pour savourer différentes pressions et terminer, sur une note bien belge, cette visite culturelle de Bruxelles.

Un bout de Paul Deschanel 06-05-2006

Samedi après-midi, grand beau, Schaerbeek. Lendemain de la veille pour tout le monde. (Merci les folles soirées bruxelloises.)

On a démarré, à 6, tournevis, fourchettes, pinceaux et baguettes à la main pour s'attaquer à une des rues proche de Louis Bertrand (le lieu de rdv). On en a perdu deux en chemin, qui se sont arrêté pour une glace, e.a., et ont donc pris un autre chemin, non sans emporter quelques graines. C'est donc à 4, charmé par l'atmosphère de l'avenue Paul Deschanel, qu'on a planté nos tournesols au pied des arbres.

Les rencontres avec les passants sont toujours amicales. Des ouvriers communaux, en charge des espaces verts, pensaient que nous plantions quelque chose "qui se fume", et étaient amusés de voir que nous faisions un peu le travail à leur place.

Ne vous attendez pas à voir des tournesols sur toute l'avenue. On s'est satisfait de la partie entre le parc Josaphat (rond-point Voltaire-L. Bertrand) et la rue Rogier. Ce qui n'est déjà pas si mal. La suite un autre jour... Ou pourquoi pas vous?

Ordre de police

Avenue Paul Deschanel Avenue Paul Deschanel Avenue Paul Deschanel Il est interdit

05 mai, 2006

1/2 Brugmann 04-05-2006

Le soleil était bien là ce jour-là. Et après une petite après-midi en terrasse, on s'est dirigé vers l'avenue Brugmann. Les carrés de terre autour des arbres sont les plus grands que j'ai vu jusqu'à présent... et il y en a un paquet.

Comme d'habitude, on a commencé par un côté de la rue à l'aller, en démarrant du carrefour Ma Campagne. Arrivé au carrefour Brugmann-Vanderkindere, on a fait demi-tour pour faire l'autre côté de la rue en redescendant.

Observations: le soleil et la chaleur la journée, c'est bien. Ca encourage à sortir semer. Par contre, ça réveille le parfum des étrons canins. Et ça c'est moins drôle. On a même évité de planter autour d'un arbre tellement il y en avait. Pourtant, depuis le temps, on s'est quand même habitué. Mais là, plus un bout de terre visible.

En chemin, on a discuté avec un monsieur et sa Grenadine (c'est comme ça qu'il appelle son chien). En parlant de biocarburant, lui se sent plutôt pour un retour aux carioles avec chevaux (on ne peut pas faire plus bio... c'est clair :-) )

Sur ce, si quelqu'un veut faire l'autre partie de Brugmann, qu'il nous laisse un message et on arrange un rendez-vous. ;-)

03 mai, 2006

Louis Bertrand 02-05-2006

Entre la chaussée d'Haecht et le parc Josaphat, se trouve une belle avenue bordée d'arbres avec pelouse tondue et parterres de fleurs en son centre. C'est l'avenue Louis Bertrand (Bonjour à eux deux ;-) ). Mais pourquoi planter là?

Hasard des rencontres.

Miss N, artiste-peintre rencontrée dans une soirée alors que je plantais en douce des graines dans le jardin des locataires, m'a invité à fleurir le parterre devant sa porte. Difficile de résister à une telle proposition, et donc, un rendez-vous est pris, une semaine plus tard.

Sous un beau soleil de mai (heureusement qu'il était là, celui-là), on s'est attaqué ensemble aux petits carrés de terres non-entretenus de la rue, sans toucher aux pelouses sur lesquelles, par ordre de police, il est interdit de marcher. Ces petits rectangles abandonnés, remplis de cacas de chiens, de canettes de bières, piles et mégots de clopes, ont donc chacun reçu entre 20 et 30 graines.

La plantation s'est déroulée comme d'habitude. Une fois le processus démarré, on en oublie qu'on est en ville, le geste répétitif devient méditation, on profite d'être ensemble, échange de bonjour et de sourires avec les passants. Cette rue que je ne connaissais pas devient mon village, mon jardin.

Merci au Monsieur-avec-son-chien qui a promis de surveiller la pousse et de retenir son animal de gratter la terre. Merci à toutes ces dames qui ont promis d'avertir leurs enfants de faire attention aux fleurs. Merci à tous les autres qui sont repartis avec quelques graines en promettant de les planter devant chez eux.

Merci à Miss N. pour ses couleurs. ;-)